Les avantages
Pour PYRÉNÉES PÂTURAGE
La technique d’éco-pâturage améliore la qualité de vie au travail des collaborateurs, sensibilise les riverains au respect de la nature. Elle s’intègre totalement dans la démarche liée à la Responsabilité Sociétale et Environnementale des Entreprises (RSE) ou à toute démarche citoyenne de développement durable.
L'éco-pâturage représente une forte valeur ajoutée à la fois économique, écologique, sociale et pédagogique !
Préserver la biodiversité
Une réponse aux attentes environnementales de la RSE !
0 bruit / 0 déchet CO2 / 0 phyto
Par leurs présences, les moutons développent la biodiversité locale.
- L’éco-pâturage contribue à la fertilisation naturelle des sols, bénéfique à la faune et à la flore.
- Les déjections inodores des moutons fertilisent le terrain et favorisent ainsi la biodiversité. En effet les insectes coprophages dégradent la matière organique, puis sont consommés par les oiseaux, c’est la chaîne alimentaire naturelle.
- L’éco-pâturage dégage moins de Carbone (CO2) en comparaison à une tondeuse mécanique qui fonctionne à l’essence.
-> C’est une solution ludique pour respecter la loi Zerophyto qui interdit l’usage de désherbants chimiques dans les espaces publics.
Réduire des coûts et contraintes
Pour les entreprises ou les collectivités l’éco-pâturage contribue à la suppression des charges de personnel liées à l’entretien des espaces verts publics concernés et des coûts d’acquisition et de fonctionnement du matériel mécanique.
En général, ils réalisent en moyenne 25% d’économies sur leur budget de tonte en comparaison à de l’entretien mécanique.
L’éco-pâturage est très intéressant pour les espaces difficiles d’accès ou représentant un danger (talus, bassins d’orage, abords d’étangs…).
Communiquer positivement et développer du lien social
L’éco-pâturage offre un axe supplémentaire de communication positive et écologique pour les entreprises et les collectivités. Il intervient dans les démarches RSE, HQE et ISO26000 au sein des entreprises.
La présence d’animaux au sein d’une entreprise ou sur un terrain communal est un excellent moyen d’améliorer significativement le cadre de vie, l’ambiance de travail et créer du lien social.
Au-delà d’une technique écologique de gestion des prairies, l’éco pâturage est un support d’animation et de sensibilisation du public, permettant une découverte des animaux et de leur rôle dans l’entretien des espaces verts et naturels. Des éco-animations peuvent être proposées chaque année (tonte, construction d’abris, démonstration de chiens de bergers, déplacement des animaux…)
L’éco-pâturage revêt donc une forte valeur ajoutée à la fois sociale et pédagogique.
Sauvegarder des races anciennes
Certaines races de moutons et de chèvres ont été délaissées pour des questions de productivité… Mais quelques races anciennes et rustiques subsistent tout de même !
Plus résistantes et adaptées aux végétations difficiles, leur instinct maternel sans faille en font les candidats parfaits pour l’éco-pâturage.
Ces races locales, placées dans les milieux de vie appropries, sont plus résistantes aux maladies et parasites, limitant les traitements et soins à leur apporter. Elles peuvent également vivre dans des conditions climatiques extrêmes (humidité, froid, sècheresse).
Elles sont donc bien adaptées à la pratique de l’éco-pâturage.
L’utilisation de races rustiques participe au maintien de la diversité génétique et in extenso de la biodiversité.
Nos animaux
La brebis lourdaise
Au milieu du 20ème siècle, la race de Lourdes était considérée comme appartenant au groupe ovin des Pyrénées Occidentales avec les 3 autres races : Béarnaise, Basquaise et Auroise.
Elle serait dérivée par infusion de sang Mérinos de la race Béarnaise dont elle aurait conservé le format, la conformation et le profil busqué. En 1975, à la création de l'UPRA, le cheptel de race pure était d'environ 3 500 femelles.
Cet effectif a régressé compte tenu des difficultés économiques de l'élevage ovin en général et des problèmes spécifiques de débouchés liés à la mauvaise conformation des animaux.
Il ne reste aujourd'hui qu'un effectif de l'ordre de 830 brebis dans 23 élevages.
Race rustique, très docile qui valorise parfaitement les espaces verts en éco-pâturage.
La chèvre des Pyrénées
La population de chèvres des Pyrénées est passée de 70 000 caprins en 1852 à 50 000 en 1957. Au cours de la deuxième moitié du 20ème siècle, les effectifs ont fortement régressé. Suite à l’exode rural, à l’élimination des chèvres dans les zones forestières, et à la concurrence des races sélectionnées (Alpine, Saanen), la chèvre des Pyrénées était considérée comme quasiment disparue au début des années 90. C’est à ce moment-là et dès les années 80 des éleveurs passionnés ont commencé à rechercher des animaux de race pyrénéenne pour les acheter et faire revivre la race.
Environ 200 éleveurs de chèvres des Pyrénées sont répertoriés à ce jour pour 5000 chèvres de race pyrénéenne. La grande majorité d’entre eux se situent dans les Pyrénées.
Extrêmement rustique, la race chèvre des Pyrénées est parfaitement adaptée aux territoires de montagne. Habituée aux parcours accidentés et difficiles, elle entretient et participe à la valorisation et à la sauvegarde de ces espaces